MAI - JUIN 2021

Appel à la jeunesse de France et d’Europe

par Michel BUGNON-MORDANT


Jeunes gens, jeunes filles, vous ne pouvez pas ne pas vous en apercevoir : on est en train de tuer votre avenir.

« On », ce sont les membres de ce que j’ai choisi d’appeler la Nébuleuse Oligarchique Planétaire (NOP), c’est-à-dire l’ensemble des grands multimilliardaires qui se réunissent, avec ceux qui les servent et dès lors nous trahissent, au Bilderberg, à la Trilatérale et depuis de nombreuses années au Forum annuel de Davos. Ce sont ceux qui manipulent l’essentiel des médias, l’ONU, le FMI, l’UE, la plupart des ONG droits-de-l’hommistes et tous les organismes internationaux anti-peuples et anti-nations.
Ces gens cherchaient depuis très longtemps un système qui leur permît d’accaparer la majeure partie des richesses matérielles de la planète. Ce système, ils l’ont trouvé : le capitalisme financier transformé en un formidable outil de prédation à leur profit.

Vers le contrôle global

Mais cela n’a jamais constitué à leurs yeux qu’une étape dans leur projet de contrôle global. Leur but ultime est demeuré celui de s’emparer du pouvoir dans sa totalité, de manière à former une nouvelle aristocratie. Celle-ci présente deux caractéristiques. D’une part, elle inverse le code aristocratique originel : non plus « servir », mais « se servir ». D’autre part, elle s’est constamment efforcée d’éliminer peu à peu les obstacles à sa toute puissance et à sa domination absolue. Contrairement à ce que veut nous faire croire l’histoire officielle, la Révolution de 1789 n’a pas abattu l’aristocratie pour offrir le pouvoir effectif au peuple, elle l’a remplacée par une bourgeoisie de grands propriétaires, de financiers, de parvenus enrichis, ancêtres de la NOP du XXIe siècle. Plus tard, l’aristocratie abattue devait progressivement s’agréger à la bourgeoisie et adopter ses tares les plus nocives.
Parmi les obstacles à la toute-puissance de la NOP, il en est deux qui ont toujours représenté à ses yeux l’ennemi : l’État et le Peuple.

1. PRIVATISER L’ÉTAT

L’État, la NOP en a fait aujourd’hui l’instrument le plus efficace de transformation de la société en sa faveur. Il n’est pas très difficile de corrompre les serviteurs de l’État (membres de la haute administration, parlementaires, ministres, présidents, presque tous issus de Sciences po, de l’ENA ou de leurs équivalents ailleurs qu’en France, puis pris en mains par les universités américaines) : il suffit de les « rémunérer » en leur assurant des positions avantageuses et/ou en leur permettant d’accéder à la fortune.
Cela a sérieusement commencé dans la seconde moitié du XIXe siècle avec les grands milliardaires états-uniens que l’on voyait partir pour Washington avec des valises de billets afin de faire voter par les députés les lois qui arrangeraient leurs affaires1. Dans son livre Le grand échiquier, Zbigniew Brezinski2, ancien conseiller des derniers présidents des États-Unis et aujourd’hui décédé, explique avec fierté que le système organisationnel américain porte en lui le plus haut potentiel de séduction de l’histoire contemporaine, cela dans tous les domaines importants : culturel, politique, économique, éducatif, scientifique.
C’est ainsi qu’après avoir terminé des études secondaires et universitaires, au cours desquelles les principes pédagogiques et le savoir, d’inspiration nord-américaine, ont été discrètement instillés dans les esprits, les meilleurs et les plus ambitieux parmi les étudiants, partout dans le monde, se hâtent d’entreprendre ou de perfectionner leurs études universitaires aux États-Unis ; ils en reviennent parfaitement formatés et prêts à appliquer à leur habitat les préceptes, les mesures, les prévalences qui leur ont été présentés comme les plus appropriés et surtout les seuls légitimes. Je parle ici d’ « habitat », car ces gens ont entre-temps perdu tout sens patriotique ; ils ne sont plus « de quelque part » mais « de partout » puisqu’ils se sentent avant tout d’essence américaine et cosmopolite.

2. MUSELER ET ASSERVIR LE PEUPLE

Il reste le Peuple. J’y mets une majuscule car il représente l’ensemble des citoyens qui non seulement ne peuvent pas faire partie de la NOP pour des raisons évidentes de fortune et de position sociale, mais parce que la NOP ne songerait jamais à les coopter, ni pour figurer parmi ses membres ni pour prendre place parmi ses serviteurs. N’est pas Jens Stoltenberg, secrétaire général de l’OTAN, qui veut3.
C’est dans les années 60 du XXe siècle que se construit autour du concept de « greed » (avidité, cupidité), mis en avant par le monétariste Milton Freedman et jugé par lui tout à fait légitime en tant que moteur d’action, l’idée, justifiée par un calcul économique complexe et hors sol (l’élément humain est laissé de côté), que toute réglementation doit être supprimée. Ainsi vont tomber les accords de Bretton Woods, la convertibilité du dollar et s’ouvrir les vannes du dollar-roi, de la planche à billets en fonctionnement constant et du passage de la quasi-absence de dette des États à un endettement public en progression ininterrompue4.
Le résultat ne se fait pas attendre : prisonniers d’une dette irremboursable dont on doit tout de même assurer le service, les États se retrouvent prisonniers des banques privées (surtout après l’obligation qui leur est faite en 1973-74 de se financer exclusivement auprès de celles-ci) et dès lors obligés d’obéir à la NOP. A ce moment-là débute la collaboration forcenée entre les principaux États « démocratiques » et la NOP en vue d’aboutir à la création d’un contexte mondial binaire : Oligarchie planétaire toute-puissante (NOP) vs Peuple, c’est-à-dire contrôlant le Peuple.

Le « Great reset » ou le tournant fatal

Dès les années 2008-2014, lors de la grande faillite des banques, sauvées par l’argent public, celui des impôts des citoyens, la NOP comprend qu’elle a désormais la possibilité de mettre fin à la théorie du « ruissellement » (les classes industrielles font ruisseler une partie de leurs gigantesques profits vers le bas, c’est-à-dire vers les salariés, ce qui bénéficie à tout le monde et permet à tous de vivre décemment) et à la remplacer par la théorie de la « captation » : les richesses matérielles, sociales, culturelles, intellectuelles, en fait l’ensemble de ce qui vaut la peine de vivre, doivent appartenir à une minorité, la NOP. Le Peuple, pour sa part, devenu troupeau, devra se contenter d’une pitance. On ne peut l’éliminer absolument de l’équation car de son travail dépendra la majeure partie de la richesse oligarchique, mais on doit pouvoir être en mesure de le dominer, de le contrôler, de le manipuler sans réserve.
Pour cela, il faut parvenir à le soumettre. Or, comment obtient-on la soumission de quelqu’un ? Par le sentiment sans doute le plus puissant car le plus instinctif : la peur. Et quelle est la peur la plus fondamentale ? Celle de la mort. Comment la mort vient-elle le plus souvent ? Par la maladie.
Le choc provoquant cette peur fondamentale, ce sera le Covid.

De l’instrumentalisation du Covid

Des tentatives progressives avaient déjà été opérées, notamment par le biais du Sras, de l’épidémie A (H1N1), de la grippe aviaire H5N1, du MERS-Coronavirus, d’Ebola, du Zika. Afin de provoquer la panique suffisante garantissant une soumission totale des peuples, il fallait un virus suffisamment flou, provoquant suffisamment de morts de manière encore limitée (2 millions à l’échelle de la démographie mondiale, ce n’est rien) mais spectaculaire, contre lequel on puisse affirmer que l’unique solution de défense est, dans un premier temps, le confinement quasi-total et dans un second temps un vaccin. Il s’agira ensuite de faire admettre que ce vaccin (dont on ne sait ni ce qu’il contient, sinon qu’il est une thérapie génique susceptible de modifier le patrimoine génétique, ce qui est gravissime, ni s’il est efficace, ni s’il n’est pas programmé pour inoculer d’autres éléments que des éléments prophylactiques), il sera indispensable de le renouveler à chaque nouvelle mutation du virus. Obligation supplémentaire : celle d’un confinement éternel, partiel ou total, le vaccin n’étant pas déclaré suffisant.
En y ajoutant la fin de la liberté d’expression, assurant la prévalence quasi-absolue de la version officielle soutenue par les grands laboratoires et donc par la NOP, la soumission des populations sera pratiquement certaine.
En 2019 (mais une répétition générale avait déjà été effectuée au Forum de Davos et à d’autres occasions précédemment), la NOP lance l’opération. Le SARS-COv2 savamment répandu, préalablement manipulé et auquel a été ajoutée une séquence de VIH, ainsi que l’ont expliqué le professeur Montagnier et d’autres scientifiques de haut niveau, tandis que les moyens de protection sont nuls ou insuffisants, surtout en France - pas de masques, cent mille lits d’hôpitaux supprimés depuis 20 ans, interdiction de la chloroquine, guerre contre le prof. Raoult, refus de fermer les frontières, etc. - a provoqué le résultat voulu : peur et soumission.
En 2020 et 2021, c’est à la phase d’installation définitive du Grand Réajustement (Great Reset) que sont consacrés les efforts. Il importe, après avoir conquis et confisqué l’État, de soumettre totalement le Peuple en en faisant un troupeau.
Comment ?
D’abord en s’assurant qu’il ne pourra pas se révolter, d’où la succession : confinement-déconfinement-reconfinement, qui se répétera indéfiniment, on peut en prendre le pari. Ensuite, en appauvrissant l’immense classe moyenne, la seule ayant le nombre, les moyens intellectuels et les moyens financiers relatifs pour, en se soulevant, menacer l’oligarchie étatique. Quant aux méthodes à mettre en œuvre pour maintenir la peur et précipiter l’appauvrissement, elles sont les suivantes :

A. LA PEUR :

- Saupoudrer les nations et les régions de virus Covid en lieu, en quantité, en temps et en degrés de dangerosité habilement calculés, afin de faire renaître par vagues le péril et la peur qu’il suscite.
- Mobiliser les médias en tant que porte-voix affolant les populations.
- Utiliser la police contre le Peuple, tout en permettant aux délinquants d’agir à leur guise.
- Laisser la Justice faire preuve de sévérité envers le Peuple chaque fois qu’il tente de protester, tout en démontrant un laxisme extravagant envers quiconque constitue un péril potentiel pour la société : suppression de la peine de mort et de l’incarcération à vie, indulgence absolue envers les criminels les plus irrécupérables et les plus odieux, libération anticipée des violeurs, égorgeurs, sadiques dont on sait pertinemment qu’ils récidiveront, etc.
- Encouragement à l’immigration de peuplement, laquelle étouffe peu à peu les sociétés européennes, accélère leur acculturation (puis leur déculturation), entame de plus en plus gravement les finances publiques, constitue une menace criminogène virtuelle, accroît le chômage et à terme aboutira au remplacement (prévu par l’ONU et mentionné dans ses rapports depuis longtemps) des peuples européens par un magma informe, sans identité, métissé et malléable.
- Introduction de terroristes potentiels sur le territoire, qui passent de temps à autre et avec une intensité variable, à l’acte, ce qui déstabilise la population.
- Submersion du Peuple par des mensonges, de la désinformation et de la démagogie afin de le maintenir dans une fébrilité qui s’ajoute à celle occasionnée par le virus.
- Suppression de la liberté d’expression, ainsi que le démontrent les emprisonnements d’intellectuels (Hervé Ryssen) ou la nécessité dans laquelle ils se trouvent de s’exiler, leur bannissement des médias, les poursuites judiciaires contre eux, la fermeture de leurs comptes Facebook, U-Tube, Twitter, etc.
- Tricherie institutionnalisée lors des élections, ainsi que vient de le prouver contre le président Trump le coup d’État accompli par l’État profond états-unien, membre essentiel de la NOP.
- Refus de soigner, ainsi que le prouvent l’ostracisme et les mesures d’interdiction envers les professeurs Raoult, Perronne, Henrion-Caude, etc. En regard, Mme Macron, censée avoir été victime du Covid, a affirmé avoir été bien soignée. Comme par hasard, le Covid sévit fort peu parmi les migrants, pourtant agglomérés un peu partout.

B. L’APPAUVRISSEMENT :

- Fermeture partielle ou totale des lieux d’emploi : usines, commerces, restaurants, petites et moyennes entreprises, etc., de manière à provoquer des faillites en cascades et un chômage endémique. Cela ne touche que les lieux permettant aux seules classes moyennes de vivre.
- Désocialisation entraînée par une telle fermeture : les gens ne se voient plus, souvent même entre membres d’une même famille ou entre amis ou voisins, ce qui conduit à une vaste démoralisation menant à la dépression la plus sévère ou au suicide. De la désocialisation à l’atomisation (l’individu s’habitue à n’être plus qu’un atome isolé des autres et donc incapable de se défendre et de réagir), le pas est vite franchi.
- Lois et futures lois sources de baisse des revenus (cf. la future loi assurant la baisse des pensions de retraites).
- Remplacement probable de la monnaie (espèces et sans doute cartes de crédit et de débit) par une monnaie peu ou prou mondiale détenue par les seuls établissements bancaires de la NOP (bitcoin).
- Future baisse généralisée des salaires, remplacés par un revenu assuré par l’État, pitance suffisant à la survie et assurant l’obéissance et la soumission absolues du Peuple.
- Modification insidieuse du marché du travail, en réalité « mouvement de fond de destruction du salariat vers le précariat et du précariat vers le tout auto-entrepreneuriat » (Charles Sannat), sans assurances sociales, sans assurance chômage. Un parfait exemple du « travailleur-monade », seul face à la nébuleuse informe de la NOP, contre laquelle il sera impuissant.

Peur et appauvrissement constituent la garantie suprême d’une soumission du troupeau, lequel a été et demeurera conditionné par la propagande ouverte et sans frein, tonitruante, faite aux délires idéologiques actuels : antiracisme systémique (alors que le racisme dominant est anti-blanc), culpabilisation historique (colonisation, esclavage, privilège blanc, complotisme : concepts paralysants sans consistance effective), effacement de la mémoire identitaire par l’école (qui n’est plus qu’un organisme de crétinisation), propagande médiatique effarante et généralisée, domination des États profonds, lesquels détruisent ceux qui s’attaquent à eux (cf. Trump, victime d’un coup d’État).

Un espoir : la jeunesse

Peut-on sortir de ce cauchemar ? Le problème implique que l’on réponde à une double question.
Première question : est-il possible de réinstaller de l’intérieur du système une situation dans laquelle le politique gouvernerait l’économique, et donc le financier, (r)établissant un semblant de pouvoir du Peuple (rendant par exemple impossible l’escroquerie du « non » populaire de 2005 transformé en un « oui » oligarchique au traité de Lisbonne trois ans plus tard) ? La réponse est : non. La classe politique dans son ensemble – députés, ministres, présidents, « élite » politique, économique, intellectuelle, culturelle – est corrompue, détournée de la nation et du Peuple, impossible à réformer.
Seconde question : est-il possible de renverser la situation depuis l’extérieur ? La réponse est : oui, mais … : oui, mais cela ne se fera pas sans violence.
Première question subsidiaire : les citoyens d’expérience et ayant encore une bonne santé et du dynamisme, disons entre 35 et 60 ou 65 ans, sont-ils à même de se révolter et de reprendre le pouvoir ? La réponse, je le crains, est : non. D’abord parce que cette partie de la population, la plus nombreuse mais aussi celle qui subit depuis le plus longtemps la propagande mensongère et déstabilisante des gouvernements, est aujourd’hui paralysée par la peur, la dépression, le chômage croissant, la paupérisation galopante, la culpabilisation, les habitudes d’obéissance aux autorités et la confiance incompréhensible qu’ils continuent à leur témoigner. De surcroît, elle a été témoin de la rétorsion brutale, inédite dans nos états depuis très longtemps, à laquelle le gouvernement français a eu recours contre les gilets jaunes, ces gens modestes désespérés par la difficulté qu’ils éprouvent à vivre décemment du revenu de leur travail.
Seconde question subsidiaire : alors de qui viendra la révolte ? Réponse : de vous, jeunesse ; de vous, nos successeurs ; de vous parce que vous avez l’énergie, l’audace, le courage et surtout l’intelligence pas encore assombrie par les années d’abrutissement fourni par le système.
Regardez votre situation bien en face. On vous interdit d’étudier : écoles et universités fermées, programmes indignes, idéologie destructrice et abêtissante, tabous de plus en plus nombreux qu’il vous est interdit de transgresser, dictature des minorités. On vous interdit de sortir de chez vous après certaines heures. On vous interdit de vous assembler. On vous interdit de vous adonner à des activités physiquement et intellectuellement saines (sport, cinéma, théâtre, opéra). On ampute votre avenir et celui de nos nations par des mesures hostiles à ce qui fait l’essentiel : fonder une famille (elle est détruite par les lois sur l’avortement et le mariage pour tous, par le féminisme hystérique, ainsi que par la déchéance de la figure du père et de l’autorité en général), vous engager dans une carrière source de stabilité (impossibilité d’envisager un engagement matrimonial suffisamment précoce pour qu’on puisse avoir une descendance, crainte lancinante du chômage, encouragement à une liberté factice dans le domaine des mœurs, de la morale, du comportement social), regarder l’avenir avec confiance, aimer votre pays (on sacrifie pour l’empêcher la littérature, l’histoire, le récit national, on vous en fait honte, lui préférant ceux de contrées étrangères et lointaines). On est prêt à altérer votre santé corporelle et mentale. Les statistiques le montrent : à cause de la situation actuelle dont sont responsables les dirigeants politiques, 20 % des étudiants en université ont déjà scénarisé le récit de leur suicide. Bientôt, vous serez, vous aussi, « atomisés », simples monades livrées à elles-mêmes et soumises au bon vouloir de la NOP. Déjà, l’un de ses membres et soutiens, Jacques Attali, préconise la généralisation de l’euthanasie. Celle-ci n’a-t-elle pas été expérimentée sur nos anciens dans les EHPAD et n’est-elle pas en cours dès lors que les vaccinés servent de cobayes ?
 Comment mettre en œuvre votre révolte ?
Dans un de mes essais5, j’affirmais : « Seule une déferlante de plus de cent millions de citoyens européens additionnant refus de travailler, refus d’obtempérer à quelque ordre officiel que ce soit d’où qu’il vienne, désobéissance civile inflexible et totale » a une chance de réussir et pour commencer, de mettre un terme à l’opération Covid actuelle. Déjà, en Italie, une centaine de milliers de restaurateurs se sont entendus pour ouvrir leurs établissements vendredi 22 janvier, sans tenir compte des ordres du gouvernement Conte, complice de la NOP6. Quelques-uns, depuis, il est vrai, ont déjà reculé, par lâcheté, par pusillanimité, par pure trouille. Si la grande majorité tient, toutefois, un signal fort sera donné.
Il faut relire Henry David Thoreau : « I ask for, not at once no government, but at once a better government”, c’est-à-dire, pour nous en la circonstance présente, un gouvernement qui combatte la NOP et défende le Peuple. Faute de quoi, il convient de « quietly declare war with the State », car l’État a trahi.
Agissez, jeunesse, et aidez vos aînés à vaincre leur peur : vous sauverez ainsi nos patries et surtout votre propre avenir.

M. B-M.

NOTES ET RÉFÉRENCES

1. Marianne Debouzy, Le capitalisme sauvage aux États-Unis (1860-1900).
2. Ce grand doctrinaire du « gouvernement mondial » nommait ce que je désigne comme NOP : « structure de coopération mondiale ».
3. Rejeton d’un père influent, milieu aisé, études poussées, habitué très jeune à nager dans le marigot politicien, député, marié à une diplomate : tous ces avantages, ajoutés à un opportunisme de bon aloi et à un don pour la servilité envers les puissants, construisent ces êtres intermédiaires entre leur propre peuple, qu’ils méprisent, et les puissances étrangères qui les emploient et les rémunèrent bien.
4. Cf. Faits et documents pour une description plus détaillée.
5. Sauver l’Europe, L’Âge d’Homme, 2000, p. 170.
6. Au moment où j’écris ces lignes, sans doute la date sera-t-elle dépassée. Il sera donc intéressant de voir si la révolte projetée aura eu lieu.

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