Le culte de « L’Autre Suprême ». Monsieur Tout Blanc, êtes-vous aveugle ou complice ?
par Olivier PICHON
Vous voulez, au nom de la charité, que l’Europe accueille encore plus de migrants… S’agit-il vraiment de charité ? Ne voyez-vous pas que vous vous faites le complice d’une idéologie, celle de l’hyper classe mondiale qui, en dissolvant les peuples, garde ses privilèges sans frontières et sa main-d’œuvre à bon marché ?
Sans commentaire !
Si j’étais marxiste, je dirais que vous êtes l’auxiliaire des exploiteurs. Non seulement vous vous faites le complice de présupposés idéologiques, mais, en plus, vous ne voyez pas que votre laxisme immigrationiste fait de vous un fourrier de guerre civile ; est-ce vraiment cela que vous voulez ?
Vous qui vous inscrivez dans la très longue tradition de l’Église, ne voyez-vous pas que l’histoire est toujours tragique ? Derrière l’immigration, vous avez cette vieille loi implacable des peuples qui veulent prendre la richesse et la place des autres, ni plus ni moins, tandis que, localement, certains sont résignés à la collaboration et d’autres résolus à la résistance.
Ne voyez-vous pas que les dirigeants européens, qui rêvent d’un homme nouveau pour le XXIe siècle, faute de pouvoir changer LE peuple, cherchent à changer DE peuple et que ce projet est totalitaire, ce que tous vos prédécesseurs ont combattu ?
On aimerait vous entendre sur le développement chez eux de ces peuples venus d’Afrique subsaharienne. Comme Jeanne d’Arc, nous les aimons, mais chez eux !
Avez-vous oublié à ce point le dur labeur de vos aïeux pour sortir de la misère, il n’y a pas si longtemps et, à cette époque, point d’ONG financées par les 100 000 fortunes du monde, point de journaleux pour faire la morale et servir l’idéologie dominante, mais des hommes, des femmes, ouvriers, paysans, artisans, entrepreneurs qui ont tiré l’Europe occidentale vers le progrès technique et matériel.
Et pourquoi cette réussite ? À cause du christianisme, Monsieur tout blanc ! Le christianisme qui leur laissait la liberté de conscience et d’action, qui fondait leur propension à triompher de la nature, sans l’aide d’aucun pays extérieur (et pour cause !) et à développer la science car Dieu leur avait confié le soin (dès la Genèse) de soumettre la création.
Avez-vous compris qu’avec votre discours, beaucoup se détournent de l’Église ? Vous aurez beau jeu de dénoncer l’incroyance et le scepticisme, assurément causés par le matérialisme consumériste voulu par nos oligarques, mais aussi par le refus de votre part de voir la souffrance des petits, des sans-grade… Ceux-ci se détournent de vous comme se détournent les classes populaires des politiciens.
Et pas seulement eux, mais aussi les autres, la classe moyenne qui finance et qui subit de plein fouet l’insolence immigrationiste de ses agents comme de ses bénéficiaires.
Le populisme, l’autre appellation de la démocratie (seriez-vous hostile à celle-ci ?), gagne aussi les catholiques : ne vous étonnez pas demain que les finances des églises se tarissent, on ne saurait plus longtemps financer ceux qui veulent nous imposer le funeste sort des peuples envahis.
Monsieur Tout Blanc, le monde change, il n’est plus celui de l’Amérique latine des années soixante-dix où prospéraient la théologie de la libération et tout le fatras idéologique marxisant… Les peuples autrefois colonisés ne sont pas des victimes et le malheur d’avoir été colonisé n’est rien au regard de ne pas l’avoir été : voyez Haïti !
Et puisque vous êtes jésuite, permettez-moi de vous rappeler la phrase du fondateur de votre ordre : « Personne ne travaille mieux que lorsqu’il fait une seule chose ».
Attachez-vous à défendre et organiser l’Église, à réformer la Curie et ne cédez en rien à ce nouveau culte, celui de « L’Autre Suprême ».
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