Les seuls ennemis redoutables sont ceux qui sont ignorés alors qu'ils sont proches de soi. Les Français devraient ouvrir les yeux sur la situation actuelle de la France, mais aussi de l'Europe.
Ils pourraient ainsi en identifier trois.
Le premier : le pacifisme
Le premier ennemi est constitué par le groupe « pacifiste » d’une société civilisée moderne qui souhaite bannir toute réplique directe à une agression : l'agresseur devrait être respecté non seulement par l'agressé, mais aussi par les forces de l'ordre amenées, éventuellement, à intervenir.
Dans cette pensée « politiquement correcte », l'agresseur doit être protégé en qualité d'être humain qui, depuis Rousseau, est bon par nature. Il a simplement été perverti par une société injuste soutenue par un état cruel. Cette illusion perverse réduit grandement la notion de légitime défense. Une réponse brutale de l’agressé ne lui sera pas pardonnée, même (et surtout) sous le coup de la peur.
Les forces de l'ordre sont également priées d’accepter avec abnégation et sang froid leur rôle de punching-ball et de cible vivante.
Tous les partis politiques souscrivent plus ou moins à cette évolution des esprits en dépit de quelques déclarations tonitruantes, sans effets réels. Ce comportement passif serait même l'honneur de la France, patrie des droits de l'homme. L'état de droit a pourtant été établi précisément pour protéger les citoyens des abominations telles que les viols, tortures et autres violences physiques et psychologiques.
Mais le public semble privilégier des marches blanches (comme la toison des moutons) contre les « violences policières » sans se révolter véritablement contre les agresseurs qui apparaissent ainsi légitimes… sauf lorsqu'ils s'attaquent à des journalistes, y compris satyriques.
Le deuxième : l’extrémisme
Le second ennemi est constitué par des mouvements politiques de colorations diverses (vert, brun, rouge, noir) parfois appelés « extrémistes », de droite comme de gauche, dont certains ont trahi la France en 1940 en s'alliant avec Hitler, lui-même alors allié au communiste Staline par le pacte germano-soviétique (août 1939).
Ils trahiront probablement encore la Nation puisque, malgré des motivations opposées, leur objectif commun est la destruction de la démocratie et, pour certains, de notre mode de vie « consumériste » et « capitaliste ». Leur capacité de nuisance tient essentiellement dans l'art de la désinformation et de la démagogie qui leur permet de capter la sympathie des médias et d'entrainer une partie des masses populaires.
Le troisième : l’islamisme
Enfin, le troisième ennemi, le seul identifié clairement par nos gouvernants et nos médias, est l'islamisme. Appelés fondamentalistes ou salafistes, des fanatiques endoctrinés par la foi sont animés par une haine de l'Occident chrétien, juif ou incroyant. Ils sont minoritaires au sein d'une majorité de musulmans paisibles. Cependant, beaucoup de ces derniers appliquent dans leur famille et dans leur communauté des lois religieuses qui s'opposent aux lois de la République. Cette partie de la population s'opposera un jour ou l’autre à l'État, et aux citoyens européens qui réprouvent une partie des préceptes coraniques.
Vladimir Poutine a entrepris de redresser l'ex empire soviétique et de lui redonner une fierté. Il concentre l'attention des journalistes, mais il ne constitue pas une menace directe pour la sécurité de notre pays.
En revanche, il représente une diversion idéale pour ceux qui ont décidé d'ignorer les ennemis autrement plus redoutables qui nous côtoient.
Partager cette page