A Lyon, les profanateurs ont monté un spectacle où le rôle de Sainte Jeanne D'Arc est joué par une comédienne intégralement dénudée qui cavale en enfourchant son épée et finit ses jours non pas sur un bûcher mais dans un trou elle se fait pousser par une autre actrice, vieille femme, nue comme un ver. Selon l'idée du concepteur Castellucci, cette autre profanatrice incarnerait l'autre « moi » de Sainte Jeanne. Un tel spectacle fait preuve d'un noir abyssal dans lequel la France est plongée. Il ne s'agit pas d’un esclandre ou d'un scandale ordinaire quoique hideux comme d'aucuns le croient. Il s'agit d'un sacrilège qui a pour but de se jouer de tout le sacré qu'a encore conservé la France. Les épithètes manquent pour caractériser « la chose », mais il est sûr que cet « oratorio dramatique » a été conçu et mis en scène avec un dessein et un sang-froid sans pareils.
Il faut rappeler à tout un chacun qui veut rester Français non pas de nom mais dans son âme, que Sainte Jeanne fut reconnue la sainte protectrice de la France à la suite d'une lettre adressée par les vétérans de la Grande-Guerre, les glorieux Poilus, au Pape. Il fallut plus de cinq siècles pour que la justice triomphe et que le Vatican la béatifie pour la sanctifier après. D'ailleurs la première statue de Jeanne, après sa sanctification, est toujours présente dans l'enceinte de la cathédrale, au coin de la place Victor-Hugo, dans le XVIème, pas loin de la Tour Eiffel. Une autre, témoin de nombreux miracles, est érigée dans la nef de la cathédrale à Saint-Cloud. La cathédrale fut miraculeusement épargnée pendant toutes les guerres.
Je me rappelle que lorsque ma mère s'est trouvée momentanément avec ses pieds paralysés lorsqu'elle se remettait des effets d'une mort clinique qu'elle avait subite, je me suis rendu à cette cathédrale pour prier devant la statue de la Sainte. J'ai pris un peu d'eau bénite que j'avais rapportée à la maison, et ai aspergé les pieds de maman pour voir sa paralysie se dissiper.
Je ne suis point un enfant de chœur et ne vous narre pas des histoires de la maternelle, mais ai l'intention d'expliquer que se moquer des symboles sacrés de la nation ou des saints peut plonger la nation française dans une tourmente digne de celle que la Russie avait connue au cours des quelques 70 ans de son histoire torturée. On ne se gausse pas du Bon Dieu ni de sa légion d'anges ! La Russie est un exemple flagrant de ce qui attend la France qui a encore beaucoup de choses à apprendre. Et l'apprentissage de Dieu se fait toujours au prix du sang et des larmes.
Les profanateurs qui ont commis le sacrilège de monter ce spectacle s'expliquent eux-mêmes : pour Castellucci, il s'agit de « s'insurger contre les symboles, contre l'hagiographie, contre la commémoration nostalgique de l'histoire et contre la célébration de l'héroïne céleste. » « Oublier tout ce que l'on connaît à propos de Jeanne » : voilà comment Castellucci aborde ce spectacle.
Y a-t-il quelque chose à ajouter ? Les Français se taisent comme des moutons ne s'intéressant qu'à leur gamelle. J'espère qu'au moins les gens du Front National ou du Civitas auront l'audace de retrouver les comédiens et le metteur en scène pour leur parler - sans violence j'espère - et leur raconter ce que Jeanne représente pour la France et pour l'armée française.
L'image de Jeanne a été bafouée de façon rituelle d'ailleurs. Depuis des lustres les satanistes français et étrangers reprennent le vieux refrain des Britanniques qui accusèrent Jeanne d'être sorcière. Or le spectacle la montre justement comme telle : une femme nue enfourchant une épée (selon la légende l'épée de Jeanne fut celle de Charlemagne qu'elle retrouva à la suite d'une révélation qui lui faite par l'Archange Michaël). L'image donnée est celle d'une bacchanale déchaînée, démoniaque et indécente. Qui plus est, les gens qui montent de telles pièces sont télécommandés par les maçons et autres suppôts qui veulent non pas seulement traîner dans la boue les saints, mais surtout faire participer toute la nation à cet acte profanateur.
Une nation qui souffre de telles saletés n'en est plus une ! Il est bien vrai que les soi-disant « droits de l'homme » tirent leurs racines de la guillotine abreuvée du sang des martyrs de la vieille France. Alors je ne suis point étonné qu'après deux cents ans d'une histoire sanglante la République est arrivée à une dégénérescence complète, consommée et accomplie. Par comparaison avec elle, même les dhijadistes apparaissent comme des êtres spirituels (eux au moins savent se sacrifier au nom du Tout-Puissant bien qu'ils soient des fanatiques, bien sûr ; mais leur foi est suffisamment forte pour braver la mort).
Pour moi, il est sûr et certain que la France file un mauvais coton. Il existe un proverbe russe qui dit que Dieu n'est jamais bafoué : sa dextre punira le coupable. Après avoir vu le spectacle en question, je ne puis plus dire que : « Que la France se prépare ! »
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