Elena Sydorova : M. Malinowski, vous participez activement à différents projets franco-russes. Quels sont les futures actions que vous souhaitez mettre en œuvre ?
Pierre Malinowski : La liste est trop longue. Mais j'ai de nouveaux projets après avoir terminé les projets historiques de 2017.
Je souhaite réunir des fonds pour l'orphelinat au Donbass, donner des conférences dans plusieurs universités en Russie, ramener des investisseurs en Crimée et surtout un autre projet que je ne peux pas dévoiler maintenant mais qui devrait être prêt pour mars 2018. Si je réussis, ca va être une bombe médiatique.
E.S. : Quels sont vos engagements au sein de l'Association pour le développement du patriotisme-business « AVANTI » ?
P.M. : J'ai été nommé vice-Président pour l'Europe. Nous aurons bientôt une réunion avec le Président, Monsieur Dzaibrailov et je connaitrais mieux mes futures missions. L'été arrive et cela va être deux moi de détente. Pas pour moi bien sûr car je repars en Crimée dans 10 jours pour la 3ème fois en deux semaines.
E.S. : Vous êtes également devenu un membre de l'Association Dialogue Franco-Russe. Pourriez-vous nous dire sur cette organisation ? Quels projets éventuels vous voudriez y réaliser ?
P.M. : C'est la principale organisation de dialogue entre nos deux pays.
Crée par Monsieur Yakounine et Présidée par Thierry Mariani. Étant donné que la réunion et mon investiture officielle sera en septembre, j'ai encore le temps pour préparer cela.
E.S. : Quels projets culturels vous planifiez réaliser en collaboration avec M. Medinski, Ministre russe de la Culture ?
P.M. : Je vais visiter ce jeudi à Moscou, la société Militaire Historique Russe présidée par Monsieur Medinski. Le but est de discuter des futurs recherches sur le sol Français de cet été. Je devrais également me rendre en Russie cet été pour participer aux fouilles sur la Seconde Guerre Mondiale afin de retrouver des soldats disparus.
E.S. : Comment des Français ont accueilli la visite de M. Poutine à Paris ?
P.M. : Dans les médias menteurs : mal. En vérité : bien. Excepté par quelques vilains Ukrainiens au Trocadéro et quelques lobbyistes homosexuels à Versailles.
Les Français ne sont pas stupides et comprennent que le dialogue avec la Russie de Poutine est primordial. Dans tous les domaines. Et puis, c'est fatiguant de se justifier tous les jours. La Russie est notre amie et notre alliée, point barre !
E.S. : Vous avez eu la chance de rencontrer M. Poutine. Parlez-nous, s'il vous plaît, de cette rencontre.
P.M. : Je l'avais déjà rencontré en 2015, le 9 mai au Kremlin. Mais je n'avais pu que le saluer et échanger quelques mots. Là, c'était différent. J'étais prévu dans son programme de visite et il connaissait mon travail. Ce fut une rencontre inoubliable. Discuter une dizaine de minutes avec le plus grand Président du XXIème siècle, c'est un honneur. Et il est très intéressé, très sympathique. Il a même terminé par un : « Merci beaucoup » en Français.
E.S. : Quels sont les résultats les plus importants du Forum international de Livadia qui s'est tenu du 5 à 6 juin 2017 à Yalta ?
P.M. : C'était un forum très officiel. Trop pour moi peut-être (rire).
Le second Forum de Monsieur Lebedev à Aloutsha était plus intéressant, plus concret. Objectif : développer l'investissement en Crimée. Puis visite du futur pont à Kertch qui reliera la Crimée à la côte Russe.
E.S. : Le palais de Livadia est surtout connu grâce à la Conférence de Yalta de 1945, réunion de Staline, Churchill et Roosevelt. A votre avis, est-ce que l'environnement peut influer sur des décisions à prendre ? Si oui, décrivez en quelques mots la ville d'Yalta.
P.M. : C'est difficile à dire. Il y'avait très peu Français (deux autres je crois hormis moi), peu d'Européens, bref la Crimée est encore mise en marge des discutions politiques sur la scène internationale. Mais on va continuer. Pour la ville de Yalta, elle est à l'image de la Crimée : Paradisiaque. Des vues à couper le souffle, une Histoire riche de plusieurs milliers d'années. Malgré ces satanées sanctions, j'encourage tout le monde à se rendre en vacance en Crimée, vous ne le regretterez pas.
E.S. : Vous avez participé aux festivités du Jour de la République Populaire de Donetsk le 11 mai. Que pourriez-vous souhaiter aux citoyens de notre jeune pays ?
P.M. : De rester comme ils sont. Cette population est unique, par sa gentillesse, sa curiosité, sa détermination... on a voulu les réduire en esclavage et ils ont pris les armes contre l'agresseur. C'est un exemple rare dans le monde actuel.
E.S. : Merci Pierre Malinowski pour toutes vos actions menées pour le rapprochement de nos deux peuples.
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