SEPTEMBRE 2017

Les antifas devront-ils enfin rendre des comptes à la justice ?

par Gérard BRAZON


Un procès s’est enfin ouvert contre des militants antifas. Serait-ce la fin de cette engeance qui règne sans entrave dans les rues et sévit avec ou contre les manifestations suivant qu’elles sont de gauche ou de Droite.


En mai 2016, en marge d’une manifestation contre la loi El Khomri, une voiture de police avait été incendiée avec deux agents à bord. L’un d’entre eux, Kévin (surnommé « Kung Fu Cop ») avait ensuite été violenté à coups de barre de fer. Huit suspects comparaissent devant la justice à partir du 19 septembre 20171. 

Qui sont les antifas ? Des humanistes ? Des défenseurs de la veuve et de l’orphelin ? Des résistants contre le fascisme affirment-ils ! Mais qu’est-ce que le fascisme ? Depuis plus de quarante ans, les médias, les écoles de journalisme, les éducateurs en tous genres, nous bassinent sur le fascisme ! Pas une génération qui a pu éviter l’expression fasciste. L’insulte suprême après Nazisme ! Pas un étudiant ne peut ignorer que le fascisme serait forcément d’extrême droite ! Qu’en est-il ? Pour s’informer, se cultiver, les bonnes âmes apeurées par le fascisme en France devraient vérifier en allant simplement sur internet.

C’est Benito Mussolini, ancien directeur du quotidien socialiste Avanti qui fonda le premier parti fasciste (PNF – Parti National Fasciste) en 1921. Avant la guerre de 14/18, il abandonna l’international socialisme de Lénine pour mener une action nationale socialiste en Italie. Il fut, il est vrai, aidé par son exclusion du PSI pour cause d’appel à la guerre en 1914. Ce qui n’a rien enlevé à ses convictions socialistes !

Pour mieux réaliser les tendances politiques dans ces années 1920/30, il faut aussi comprendre les liens d’admiration d’Adolph Hitler pour Benito Mussolini en 1923. Hitler à la différence de Mussolini, a lui, investi un parti d’extrême gauche, le NSDAP (Parti National-Socialiste des Travailleurs Allemands) plus connu sous le nom de parti nazi. Comme son nom l’indique, tout comme le parti Fasciste, ce sont des partis politiques issus de la mouvance socialiste. Ils n’avaient pas grand-chose à voir avec les vieux partis des Radicaux ou Conservateurs du moment. Que ce soit en France, en Italie ou en Allemagne. D’essence révolutionnaire, ils souhaitaient l’abolition des régimes de l’époque, pour un pouvoir ou la démocratie serait abolie.

Pour les puristes, on notera une grande différence entre le fascisme de Mussolini et le nazisme d’Hitler ! Le premier n’ayant jamais intégré les discours raciaux et antisémites des nazis, au moins jusqu’en 1943, lorsqu’il est passé sous la coupe d’Hitler en tant que chef de l’État de la République sociale italienne (RSI).

En clair, nous pouvons dire que les antifas, sont des groupes qui s’ignorent d’extrême gauche, ou qui sont totalement idiots. Le seul parti fasciste qui ait existé en France, est le PPF, (Parti Populaire Français) de Jacques Doriot, un ancien haut responsable communiste.

Il n’en reste pas moins que ces nazillons, me font penser à la SA (la Section d’Assaut d’Ernst Röhm). Leur mission étant de semer la terreur dans les rues et d’imposer par la force, l’effacement de toutes manifestations et donc, de nier la démocratie. La police n’est qu’un paramètre négligeable dans leurs actions. Sans doute parce que les responsables politiques socialistes ont été particulièrement tolérants avec les « antifas » !

Enfants du socialisme dur, les antifas ont vraiment des liens de parentés avec cette gauche qui pratique le fascisme, tout en le dénonçant à la population via les médias complices. Vieille technique de manipulation digne des nazis.

Qui était Röhm, le chef nazi des Sections d’Assaut ? L’historien Joachim Fest note que Röhm se sentait plus proche, dans son activité de militant, « des communistes que des bourgeois ». N’est-ce pas là, la définition de ces « jeunes » antifas, et qui explique le soutien de certains politiques situés à gauche ? La plupart d’entre eux sont des branleurs de la bourgeoisie très aisée. Ils font les macaques entre deux cours à l’école privée, deux shits payés avec l’argent de papa. Ils règlent surtout des comptes œdipiens, à défaut de faire de l’anorexie comme maman. Des révolutionnaires en peau de lapin !

Les « fils de travailleurs » sont soit au chômage et galèrent, soit ils se tapent les 3/8 dans les usines, bossent dans l’artisanat, ou étudient sérieusement à la Fac pour ne pas avoir, à finir raides comme leurs parents. Deux mondes ! Je viens du second et j’emmerde le premier. Surtout ces gâtés de dégénérés qui demain, grâce à papa, trouveront des postes gratifiants.

Il serait temps que des journalistes honnêtes et des médias responsables, affirment clairement que les antifas ont bien des méthodes de fascistes.

George Orwell disait que si la gauche est « antifasciste », elle n’est pas anti totalitaire, et qu’en ces temps d’imposture, la vérité est révolutionnaire. Disons là cette vérité. La gauche socialiste couve en son sein des monstruosités, et probablement une « bête immonde » puisqu’elle couvre l’islamo-fascisme.

Bien entendu, et il fallait s’y attendre. Des « personnalités » s’activent et dénoncent. Pour eux, la manifestation qui a dégénéré en 2016 était une réponse légitime au rassemblement des policiers le même jour « contre la haine antiflics ». Une manifestation à laquelle avaient participé Gilbert Collard, Marion Maréchal-Le Pen ou Eric Ciotti. Etait-il normal de vouloir se faire du flic, et si possible d’en brûler quelques-uns ? Qu’en pensent ces personnalités de la gauche radicale comme la députée Danièle Obono (La France insoumise), d’Olivier Besancenot, de Frédéric Lordon, un économiste propagandiste de Nuit debout, et Houria Bouteldja, présidente du Parti des indigènes de la République, auteur de Nique la France.

Du côté des ­organisations qui dénoncent, on trouve, l’Union syndicale Solidaires (USS), Alternative ­libertaire, les maoïstes de l’OCML-VP ou encore le NPA. Tous de braves gens qui aiment bien la démocratie et la liberté d’expression pour peu qu’ils puissent la savater, la matraquer ou l’écraser avec leurs rangers.

Un anarchiste basque de 31 ans. Une Américaine transgenre. Un étudiant en sociologie de 23 ans, fils de bonne famille, descendant de l’écrivain Georges Bernanos. Un ingénieur en informatique de 37 ans, et deux casseurs manquant à l’appel : l’auteur d’un coup de pied dans le pare-brise et un étudiant suisse de 28 ans soupçonné d’avoir jeté le fumigène qui a mis le feu au véhicule. Ce dernier fait l’objet d’un mandat d’arrêt international.

Dans cette affaire, nous voyons bien à travers les acteurs et leurs soutiens, dans quelle situation infernale la France se trouve. Faire confiance à la justice ? Si cela n’avait pas été contre la Police, et sous l’éclairage médiatique, nous pouvons être certains que cette affaire n’aurait pas vu le jour en justice. Combien de magasins démolis et pillés, de voitures brûlées, de mobiliers urbains détruits et d’innocents agressés sans qu’il y ait des suites judiciaires ? Combien de ces actes commis par ces groupes fascistes, ont été mis dans la corbeille du procureur en charge ? Comme au temps de la SA de Röhm en Allemagne, dans les années 1930. 

« Quand les peuples cessent d’estimer, ils cessent d’obéir » disait le Marquis de Rivarol. L’estime du peuple de France envers sa Justice, ses pouvoirs publics, ne sont plus qu’une illusion pour les plus conscients, une farce pour les plus avertis. Des Français conscients qui sont de plus en plus nombreux à le comprendre. Une illusion, une farce entretenue par les médias ! 

Avoir confiance en la justice aujourd’hui, il faut bien le dire, c’est se mettre la tête dans le sable et attendre un formidable coup de pied dans le cul.


G.B.


Note :


1 http://www.fdesouche.com/885499-voici-antifa-agresseurs-de-kungfucop-lors-manifs-elkhomri-ont-ete-identifies-malgre-leurs-masques


Partager cette page

S'abonner à « Méthode »


Saisissez votre adresse mail dans l'espace ci-dessous : c'est gratuit et sans engagement

Nous contacter