Ô mon pays de fleurs lointaines,
Épars est le vent qui souffle
Dans tes branches élevées ;
Tes cimes orageuses caressent
Un ciel rouge, soleil de l'aube.
Le cœur bat au rythme
Du vent vengeur,
Le sang qui coulait
Dans ta terre brunâtre,
Ce sang des Patriotes.
Ô mon pays de fleurs lointaines,
Mes pas ont tracé,
Sur ton manteau de neige,
Le cri de la révolte,
Le cri de l'espoir.
À tes automnes bariolés,
À tes printemps ensoleillés,
N'oublie jamais,
Que l'hiver est passé,
Lointain et fulgurant.
Ô mon pays de fleurs lointaines,
Que mes mains écrivent
Des sornettes de désespoir,
De pas tremblants
Sur une route pierreuse,
Que si mon chant désespère,
Enterrez-le sous la neige,
Que personne ne puisse l'entendre.
Ô terres arides !
Une fleur surgit :
N'écoute que mon chant d'espoir,
Que mon chant de révolte !
Gaétan Bouchard
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