Vers l’Orient aspiré par le trot, en berline,
Aux sabots des chevaux il murmure son spleen :
« Mon midi, Mont… médy… ». Attention à l’arque !
Serre ta bride plus ferme et savoure, hipparque,
Le presto exquis de cette course-tarentelle
Amenant hors Paris le précieux, le plus bel
De principes belliqueux, incarné comme Logos,
L’Assassin du chaos par l’auguste cosmos.
Jaillissez étincelles ! Déployez vos panaches,
Tels le sang de Cassandre craché par la hache
Sur la noce royale richissime en or
De Mycènes, puis exposée aux terreurs
Tolérantes comme le Diable !
Loin de la foule qui remue ses hanches
De maquerelle quittant la Messe de dimanche
Arrosant de sa charité cuivrée l’humble
Dextre tendue de la femme pauvre !
Vous le savez, Sire, si je couvre
De mon âme vibrante votre retraite,
Ce que nous sommes perdus, comme si de Crète
L’édifice ensevelissait mon chant,
Sous la dalle de Dédale, sous le monstre mugissant !
L’Ultime vœu ? Ci fait, écoutez-moi Anjou,
Tel que vous êtes séant, je vous fesse les joues !
A.L.
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